Ce poème de Mahjoub Ayari, "Liberté" a d'abord été écrit en arabe puis traduit en français par l'auteur lui-même.
Ce poème de Mahjoub Ayari, "Liberté" a d'abord été écrit en arabe puis traduit en français par l'auteur lui-même.
Bonne année à toutes les choses,
Au monde, à la mer, aux forêts.
Bonne année à toutes les roses
Que l’hiver prépare en secret.
Bonne année à tous ceux qui m’aiment
Et qui m’entendent ici-bas.
Et bonne année aussi, quand même,
À tous ceux qui ne m’aiment pas.
Rosemonde Gérard.
Le chien seul en jappant s’élança sur mes pas,
Bondit autour de moi de joie et de tendresse,
Se roula sur mes pieds enchainé de caresses,
Léchant mes mains, mordant mon habit, mon soulier,
Sautant du seuil du lit, de la chaise au foyer,
Fêtant toute la chambre et semblant aux murs même,
Par ses bonds et ses cris, annoncer ce qu’il aime ;
Puis, sur mon sac poudreux à mes pieds étendu,
Me couva d’un regard dans le mien suspendu.
Me pardonnerez vous, vous qui n’avez sur terre
Pas même cet ami du pauvre solitaire ?
Mais ce regard si doux, si triste de mon chien
Fit monter de mon cœur des larmes dans le mien.
Alphonse de Lamartine.
Il est de ces acteurs de qui on parle peu,
pourtant chaque film où j'ai pu le voir m'a
permis d'apprécier son immense talent.
L'homme est intelligent, attachant et sait
aussi être drôle.
Il a souvent été dirigé vers des rôles d'homme
"ordinaire", ouvrier, artisan...Sans doute
parce qu'il est naturellement d'une grande
simplicité.
Mais son talent lui perlmet d'évoluer, en 1994
l'acteur est nominé dans la catégorie "meilleur
acteur" dans un second rôle pour "cuisines et
dépendances". En 1997, il remporte le césar du meilleur acteur pour "Un air de famille".
Selon lui,"Etre acteur, c'est être traversé par les énergies, par les volontés et les intelligences des autres.
Un jour,
Quand nous aurons maîtrisé les vents,
les vagues, les marées et la pesanteur,
nous exploiterons l'énergie de l'amour.
Alors, pour la seconde fois
dans l'histoire du monde,
l'homme aura
découvert le feu.
Pierre Teilhard de Chardin
L’automne
On voit tout le temps, en automne,
Quelque chose qui vous étonne,
C’est une branche, tout à coup,
Qui s’effeuille dans votre cou.
C’est un petit arbre tout rouge,
Un, d’une autre couleur encor,
Et puis, partout, ces feuilles d’or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.
Lucie DELARUE-MARDRUS (1874-1945)
A quelques kilomètres de New York « FallingWater » ou « La maison de la cascade ». Au milieu d'une forêt obscure et au-dessus d'un ravin, Frank Lloyd Wright a édifié en 1934 un chef d'œuvre architectural absolu faisant corps avec la nature.
Moderne, Wright ne fut jamais moderniste. Il méprisait "les maisons de carton" et ajoutait que les maisons humaines ne devraient pas être des boîtes flamboyantes sous le soleil... mais un élément du sol, en sympathie avec lui, complémentaire de l'environnement naturel...
Visiter la maison sur la cascade aujourd'hui, c'est approcher un aspect de la psyché américaine, celui des rapports avec la nature sauvage. Chef-d'oeuvre unique, Fallingwater est à sa façon un poème d'architecture, une ode à la nature. Les photos extérieures sont de moi et comme il est interdit de photographier l’intérieur, j’ai « capturé » deux photos sur le net. Pour en savoir plus sur Fallingwater, c’est ICI.