Victor Hugo- Voici que la saison décline.....[...]
Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ;
Au loin, brillante encor par sa barre d'écume,
La mer sans fin commence où la terre finit. (...)
pathétiques ou monstrueux), mais
il est bien plus qu'un simple mélodrame. Le personnage de Gelsominela, par le regard qu'il jette sur la vie, est porteur d'une telle force d'amour, d'une telle capacité à transformer une existence médiocre en apothéose qu'on se dit que derrière toute vie, même absurde, pourrait bien se cacher un sens, un absolu.
- Qui aimes-tu le mieux, homme enigmatique,dis? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis?
-Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent...là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!
Baudelaire: Petits poèmes en prose.
Ce soir, comme tous les soirs, je me demandais: Que vais-je mettre sur mon blog??? Soit j'ai le texte et pas l'image, soit j'ai l'image et pas le texte...
Pourtant parfois l'image me parle, elle me dit des choses...Tel ce buffet de cuisine que je trouve rassurant par sa simplicité, je dirai presque par son "humanité". Ce buffet évoque en moi l'enfance, l'odeur des confitures, le crissement du vieux moulin à café, la chaleur des briques qu'on mettait dans le lit pour se réchauffer...Et la chaleur tout court du milieu familial...
Pour avancer, il paraît qu'il faut se référer aux moments heureux de son existence, ces moments là en sont...Assurément.